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L’intervention d’un spectateur pourrait sauver quelqu’un d’un abus domestique ou sexuel

Man pleads with woman who wants him to leave her alone

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Jordan Lindquist
Stagiaire Visages d'Espoir

Il arrive souvent que des situations de violence soient déclenchées dans un lieu public. Dans ce cas, les spectateurs ont le pouvoir d’aider à mettre fin aux abus avant qu’ils ne surviennent. Intervenir dans une situation de violence envoie un message puissant non seulement à l'agresseur mais également à tous ceux qui en sont témoins. Ce message véhicule que les comportements affichés, qu'il s'agisse de harcèlement sexuel, de cris, de violence physique ou autre, sont inacceptables et doivent cesser. Nous avons le pouvoir d’apporter un changement en matière de violence domestique et sexuelle, et cela peut commencer par vous !

Spectateur actif

Être un spectateur actif est important car ils jouent un rôle efficace dans la prévention d’une situation potentiellement violente. Un spectateur actif est une personne qui est consciente d’un comportement menaçant ou inapproprié et qui choisit de s’y opposer. 

L'effet spectateur

L'effet spectateur est un terme utilisé pour décrire un phénomène courant concernant la probabilité d'aider. Il a été constaté que les spectateurs sont moins susceptibles d'aider quelqu'un dans le besoin si d'autres personnes sont présentes. De plus, il a été rapporté que plus il y a de spectateurs dans une situation, moins les individus sont susceptibles d'être disposés à offrir leur aide. Cela est dû au fait que les gens supposent que quelqu’un d’autre va intervenir, ce qui les rend moins enclins à le faire eux-mêmes. 

Nous avons le pouvoir de briser les normes sociales et nous pouvons commencer par mettre en œuvre l’une des quatre techniques courantes de spectateur pour mettre fin aux abus.

LES 4 D

  1. Direct
  2. Distraire
  3. Déléguer
  4. Retard

DIRECT

L’approche directe de l’intervention est la technique la plus manifeste. Cela implique de dénoncer un comportement négatif lorsque quelqu’un le voit se produire. Cela peut prendre différentes formes, par exemple demander à l'agresseur d'arrêter ce qu'il fait. Procédez cette technique avec prudence car elle peut être risquée. N'oubliez pas d'utiliser cette technique en groupe et d'éviter de dire quoi que ce soit qui pourrait aggraver la situation. 

Il est important d'évaluer la situation et de se poser les questions suivantes

  1. Êtes-vous physiquement en sécurité ? 
  2. La victime de harcèlement est-elle physiquement en sécurité ?
  3. Est-il peu probable que la situation dégénère si vous dites quelque chose ?
  4. Est-ce que la victime semble vouloir que quelqu’un dise quelque chose ? 

La réponse à ces questions doit être oui avant de procéder à l’approche directe.

Exemples de phrases à utiliser :

"Ce comportement était injustifié."

"C'était inapproprié." 

"Hé, je suis ici pour soutenir [nom]/cette personne car elle vous a demandé de la laisser tranquille." 

DISTRAIRE

Cette technique de spectateur est un plan d’action plus indirect mais reste une approche d’intervention efficace. Cette technique consiste à interrompre la situation en entamant une conversation avec l'agresseur pour donner à la victime la possibilité de s'échapper de la situation. Ou, si vous ne vous sentez pas à l’aise avec l’agresseur, engagez-vous avec la victime. Créez une excuse pour les sortir de la situation en toute sécurité. Le but de cette technique est de désamorcer la situation. Avant de procéder dans cette démarche, n’oubliez pas d’éviter de faire référence au harcèlement lui-même et d’aborder plutôt un sujet qui n’a aucun rapport. Si vous ne vous sentez pas à l’aise avec l’une de ces options, vous pouvez toujours créer une diversion en faisant semblant de renverser ou de laisser tomber quelque chose accidentellement. 

Exemples de phrases à utiliser :

« Savez-vous où je peux trouver le bâtiment ____ ? »

"Hé, je te cherchais, pouvons-nous parler une seconde?"

« Désolé, je suis perdu, pouvez-vous me donner l'itinéraire pour _____ ? »

DÉLÉGUER

La technique du délégué implique d’impliquer d’autres personnes pour améliorer la situation. Cette approche est généralement adoptée lorsque l'on ne se sent pas en sécurité pour intervenir, mais qu'on souhaite quand même offrir de l'aide pour remédier à la situation. Souvent, les sites adhèrent à une politique de tolérance zéro en matière de harcèlement et les membres du personnel doivent agir dans de telles situations. Soyez direct et concis lorsque vous expliquez la situation dont vous êtes témoin. Surtout sur la façon dont vous aimeriez que quelqu'un d'autre vous aide. N'oubliez pas qu'avant de procéder à cette démarche, n'impliquez pas la police à moins que la victime ne vous le demande. La raison en est qu'historiquement, certaines identités ont subi des mauvais traitements de la part des forces de l'ordre et la victime peut donc avoir peur de l'intervention de la police. 

Exemples de phrases à utiliser :

"On dirait que quelqu'un en bas aurait vraiment besoin de votre aide !"

« Seriez-vous prêt à détourner l'attention de la situation en vous plaçant entre les deux individus là-bas pour que je puisse demander à la personne en chemise blanche si elle va bien ?

RETARD

Il arrive parfois que des cas d’abus ou d’agressions soient trop dangereux ou surviennent trop rapidement pour qu’il soit nécessaire d’intervenir. Dans ce cas, la technique du retard suggère d'attendre que la situation soit terminée, puis d'aider la victime par la suite pour discuter si elle va bien et que faire pour signaler la situation. Il est important de savoir que vous pouvez faire une différence dans la vie de la victime après coup. Avec cette approche, vous pouvez profiter de l’occasion pour partager avec eux toutes les ressources dont vous disposez. Ou si la situation a été documentée, c'est l'occasion de demander si la victime souhaite cette documentation. Rendez-leur le contrôle qui leur a été retiré par l'agresseur.

Exemples de phrases à utiliser :

"J'ai vu ce qui s'est passé plus tôt et je voulais te dire que je suis là pour toi si tu veux en parler."

"Y a-t-il un moyen pour que je puisse vous aider ?"

Raisons courantes pour lesquelles les passants n'interviennent pas 

  1. Ils croient souvent que la situation actuelle n’est pas de leur ressort. 
  2. Après avoir analysé la foule et constaté que personne d’autre ne semble concerné, ils sont plus susceptibles de croire qu’ils ne devraient pas non plus s’inquiéter. 
  3. Ils ne sont pas sûrs de comprendre la situation 
  4. Ils reconnaissent ce qui se passe mais ne savent pas comment aider 

À surveiller 

  1. Commentaires impliquant des rapports sexuels avec une personne en état d'ébriété
  2. Le langage du corps
  3. Utilisation du toucher
  4. Ton de la voix 
  5. Gestes 

Pensez à votre propre sécurité avant d’intervenir. Est-il nécessaire de se mettre en danger pour aider, ou les autres sont-ils mieux placés pour aider au cas où les choses dégénèrent ? Cependant, chaque personne peut faire la différence en soutenant la victime d’un abus public. Nous devons trouver le courage de remettre en question le statu quo.

Ressources:

https://www.breakingthesilence.cam.ac.uk/prevention-support/be-active-bystander

https://studentaffairs.lmu.edu/wellness/lmucares/education/bystanderintervention/#:~:text=Here%20are%20some%20reasons%20why,their%20own%20safety%20or%20reputation.

https://www.nsvrc.org/sites/default/files/2018-02/publications_nsvrc_tip-sheet_bystander-intervention-tips-and-strategies_1.pdf

https://righttobe.org/guides/bystander-intervention-training/

https://www.wavi.org/assets/docs/uploads/youth-vip/bystander-tips.pdf

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