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Mythes sur le suicide : comprendre la réalité complexe

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par Maddie Kircher
Chargé de dossiers
Fondation Visages de l'espoir

Le suicide est un sujet profondément sensible et complexe qui a des conséquences considérables sur les individus, les familles et les communautés. C'est un sujet qui mérite d'être abordé avec attention, empathie et information précise. 

Malheureusement, les idées fausses et les mythes obscurcissent souvent les discussions sur le suicide, entravant ainsi les conversations significatives et une prévention efficace. Dans cet article, nous visons à démystifier certains des mythes les plus courants sur le suicide et à vous proposer quelques outils pour interagir avec une personne qui a des idées suicidaires.

Mythe 1 : Les gens qui parlent de suicide cherchent simplement à attirer l'attention

L’un des mythes les plus néfastes entourant le suicide est la croyance selon laquelle les personnes qui en parlent cherchent simplement à attirer l’attention et ne le feront pas. En réalité, exprimer des pensées suicidaires peut être un appel à l’aide et une indication de la détresse émotionnelle d’une personne. Ignorer ces déclarations peut entraîner des conséquences tragiques. Il est important de prendre au sérieux tous les indicateurs d’idées suicidaires et d’offrir le soutien nécessaire.

Mythe 2 : interroger quelqu'un sur le suicide ne fera qu'empirer les choses

Il existe une idée fausse très répandue selon laquelle interroger directement quelqu’un sur ses pensées suicidaires plantera l’idée dans son esprit. Cependant, la recherche et les professionnels de la santé mentale conviennent que demander à quelqu’un ce qu’il ressent peut en fait offrir une opportunité de communication et de connexion ouvertes. En exprimant notre inquiétude et notre volonté d’écouter, nous pouvons offrir notre soutien et potentiellement contribuer à prévenir une crise. Cette conversation peut sembler accablante, c'est pourquoi nous avons inclus quelques conseils à la fin de cet article. 

Mythe 3 : Seuls certains types de personnes courent un risque de suicide 

Le suicide ne fait aucune discrimination. Elle peut toucher des individus de tout âge, sexe, race, statut socio-économique ou origine. Même si certains groupes peuvent être plus vulnérables en raison de facteurs spécifiques, comme les jeunes LGBTQIA+ ou les anciens combattants, n’importe qui peut être à risque. Il est essentiel de reconnaître les signes d’idées suicidaires et d’apporter un soutien à ceux qui en ont besoin, quelles que soient leurs caractéristiques démographiques.

Mythe 4 : Le suicide n’est pas évitable

Les pensées suicidaires peuvent être extrêmement pénibles, mais elles ne sont pas permanentes. De nombreuses personnes qui ont envisagé le suicide et ont reçu le soutien approprié ont continué à mener une vie épanouie. Avec un traitement approprié, une thérapie et un réseau de soutien, les gens peuvent apprendre à gérer leur douleur émotionnelle et retrouver l’espoir. Le rétablissement est possible, et il est essentiel de donner de l’espoir à ceux qui luttent en leur montrant qu’ils ne sont pas seuls.

Ce que tu peux faire

L'Institut national de la santé mentale (NIMH) recommande ces cinq mesures que vous pouvez prendre pour aider une personne aux prises avec des idées suicidaires :

  1. DEMANDER: « Envisagez-vous de vous suicider ? » La recherche montre qu’interroger directement quelqu’un sur ses idées suicidaires peut être soulageant car il est enfin capable d’exprimer ce qu’il ressent. 
  2. GARDE LES EN SÉCURITÉ: Limiter l'accès d'une personne à des objets ou à des lieux dangereux constitue un élément essentiel de la prévention du suicide. Demander directement à la personne à risque si elle a un plan et lui interdire l’accès aux objets dangereux peut faire la différence. 
  3. SOYEZ LÀ: Rappelez à quelqu'un qu'il n'est pas seul, soit en étant physiquement présent avec lui, soit en parlant au téléphone. Les personnes qui ont pensé au suicide disent que la chose la plus importante que l’on puisse faire est d’écouter, de montrer qu’on s’en soucie et d’offrir son soutien. Cela commence par être présent à leurs côtés. 
  4. AIDEZ-LES À SE CONNECTER : Vous n'êtes pas obligé de faire tout cela vous-même. Enregistrez et partagez la hotline Idaho Crisis & Suicide (988) qui est disponible 24h/24 et 7j/7 pour les appels ou les SMS. Vous pouvez également contribuer à établir un lien communautaire avec un professionnel de la santé mentale en La psychologie aujourd'hui
  5. RESTER CONNECTÉ: Rester en contact après une crise ou après avoir quitté les soins peut avoir un impact positif. Des études ont montré que le nombre de décès par suicide diminue lorsque quelqu'un assure le suivi de la personne à risque.

Ressources:

https://idahocrisis.org/

https://www.beyondblue.org.au/get-support/beyondnow-suicide-safety-planning

https://www.thetrevorproject.org/

https://988lifeline.org/

Les références:

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/11376235/

https://www.nimh.nih.gov/health/publications/5-action-steps-for-helping-someone-in-emotional-pain

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/24998511/

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